Ayant grandi à Bordeaux, il apprend la langue française à l’école et la langue peule à la maison. Durant l’adolescence, Souleymane Diamanka intègre le groupe de hip hop Djangu Gandhal avec lequel il effectue en 1991, au festival du Printemps de Bourges, les premières parties du groupe NTM.
Il découvre le Slam au sein du collectif 129h puis il déclame de la poésie à l’Union Bar du quartier de Ménilmontant à Paris.
Repéré par des producteurs grâce à sa page Myspace, il publie en 2007 son premier album chez Barclay / Universal Music France : L’Hiver peul.
Poète à la voix grave, il s’introduit dans la tradition des griots de l’Afrique de l’Ouest pour débuter son album composé de 16 titres :
Je m’appelle Souleymane Diamanka dit Duajaabi Jeneba
Fils de Boubacar Diamanka dit Kanta Lombi
Petit-fils de Maakaly Diamanka dit Mamadou Tenen(g)
Arrière-petit-fils de Demba Diamanka dit Len(g)el Nyaama
Et cætera et cætera…
Il invite des artistes émergents aux styles divers, tels que Grand Corps Malade, Kayna Samet.
Les musiques sont habillées de peu de notes, et les sonorités renvoient à l’appel des instruments traditionnels africains et aux battements du jazz américain. Le style d’écriture est travaillé, riche en figures de style,
Les poèmes de cet album font une partie du récit Habitant de nulle part, originaire de partout, publié en 2021 par les Éditions Points.